Je discutais récemment avec un ami dans le Vieux-Lille (SBS4) sur les jeux d’échecs. Il me disait qu’il avait lu quelque part, des articles qui argumentaient sur les bienfaits de l’enseignement des échecs à l’école, et qu’il trouvait ça fascinant ! En fait, ça l’est.
Les échecs apportent beaucoup au joueur, les bienfaits des échecs sont indéniables. le fait qu’ils continuent à perdurer depuis des siècles en est même la preuve. Inspirer de cette discussion, je vais dans cette article vous présenter quatre bonnes raisons d’apprendre les échecs
1. Éviter l’ennuie
Combien de fois vous vous êtes demandé quoi faire de votre temps libre ? Si vous vous êtes déjà posé cette question plusieurs fois, il est fort à parier que vous n’avez pas encore une passion dans votre vie. Je ne dis pas que vous n’aimez rien. Vous aimez certainement quelques films, quelques émissions télévisées, ou encore, quelques livres de sciences fictions. Mais vous n’avez pas encore quelque chose qui vous anime. Vous vous ennuyez de temps en temps parce que vous n’avez pas un “truc” qui vous sert de musique de fond.
Si vous discutiez avec les gens pendant plus d’une heure, vous serez surpris par le nombre de personnes qui vous avouent : “ … mais je n’ai pas de passion ?!”. La bonne nouvelle est qu’il existe des milliers de choses passionnantes que vous deviez essayer jusqu’à ce que vous trouviez celle qui vous passionne. Il est claire que si vous n’essayez rien de nouveau, vous ne saurez pas que non seulement vous avez un talent (facilité) qui n’a jamais été exploité mais en plus, vous vibrez pour ça !
Je vous propose de tester les échecs pendant 7 jours seulement et si ça vous convient pas, vous pouvez tout simplement laisser tombé au bout de ces sept jours. Mais il y a très peu de chance que cela arrive si vous faites bien l’essai, c’est-à-dire, jouer au moins une partie de niveau débutant par jour.
L’ennuie ne croisera plus jamais votre chemin. D’abord vous remarquerez que les bases (déplacements des pièces) des échecs sont simples et mystérieux. Ensuite, que la difficulté peut rapidement monter d’un cran. Toute une théorie sur les début et fin de partie vous attend. J’avais pendant longtemps fait de la résistance sur cette théorie, me disant que je pourrais seulement jouer ! Mais je me suis rapidement rendu compte que c’était une erreur car certains de mes adversaires de l’époque me mataient facilement en déroulant une stratégie connue. La pratique du jeu déclenchera toutes sorte d’émotions, de la peur de se faire mater à tout moment … à la joie de voir votre adversaire commettre une erreur fatale !
2. Améliorer la vie sociale
Comme le foot, le jeu d’échecs est connu partout dans le monde. Il existe toute une organisation internationale, classement et compétition gérés par la FIDE (Fédération International Des Échecs) pour les plus aguerris. En attendant ce niveau, vous pouvez jouer avec vos amis autour d’un verre ou avec des inconnus – et faire leur connaissance. J’ai connu mon ami, dont je parle dans l’introduction de cette article, en jouant à la cafétéria de sa résidence un dimanche après midi.
Comme le jeu est encore aujourd’hui sur plusieurs supports, chess titan sur ordinateur, chess sur tablette, ou l’échiquier en bois à l’ancienne (c’est mon support préféré), il convient très bien aux longues journées d’été comme aux longues nuits d’hiver. Jouer seul chez soi, en réseau ou en face à face n’est qu’une question de préférence.
Mais rien ne vaut ces bruits des pièces sur un échiquier en bois face un adversaire physique, ces regards foudroyants qu’on échange, ces sourires confiants et ces visages figés par la peur de ne plus avoir le contrôle du jeu, ou simplement ces discussions entre passionnés pour sociabiliser. Cette aspect social est d’ailleurs bien mise en avant dans MatPat, avec la création d’un “clavardage” pour les joueurs et les spectateurs. Ça ne vaudra jamais la présence en face à face, mais il faut reconnaître qu’ils ont fait du bon travail !
3. Stimuler le cerveau
Comme disait Ray Kurzweil :
La meilleure façon de garder mon cerveau sain est de l’utiliser. Nous savons d’après des études du cerveau par le scanners que nos pensées crées littéralement notre cerveau, donc nous défier nous mêmes intellectuellement et artistiquement est une activité vitale anti-vieillissement.
Lorsque nous jouons aux échecs notre cerveau est sollicité en permanence. Nous faisons appel à la mémoire pour retenir nos prochains coups en fonction des déplacements du camp adverse. Notre cerveau est tenu en alerte de tout ce qui se passe dans le jeu. Il développe ainsi une vision globale des choses tout en ayant des stratégies avancés pour une vision focalisée sur une seule pièce. Il ne nous manque plus que les pattes, pour faire comme cette mente religieuse, qui gère plusieurs situations en même temps !
Entre autres, les échecs permettent au cerveau de :
- développer la capacité à anticiper les conséquences
- développer la capacité à résoudre des problèmes
- développer une penser logique
- épanouir l’imagination et la créativité
- améliorer la concentration
4. Apprendre à composer avec les règles
Les règles du jeu sont simples, mais non discutables. Comme celles de la nature, les enfreindre engendre des lourdes conséquences. Si vous sautez en haut d’une falaise sans protection, défiant ainsi la loi de la gravitation, vous vous fracasserez la figure. Si vous touchez une pièce en compétition, vous jouerez avec. Point.
Les deux joueurs ont intérêt, pour le bon déroulement du jeu, à respecter scrupuleusement ces règles. L’individu s’habitue à cela, même dans la vie courante. En jouant aux échecs, vous aurez moins (voire pas du tout) envie de rouler au dessus de 130 km/h sur l’autoroute. Vous ne ressentirez plus les lois comme des contraintes, mais comme des éléments indispensables pour la vie commune. Indirectement, les échecs nous apprennent à vivre en harmonie dans la société.
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